LA CREA THERAPIE

Publié le par TESH KUHAO

Le début de l ‘aventure, une marche vers mon inconnu. Plonger dans mes profondeurs, là où tout commence, là où je n’ai que mon regard intérieur pour construire. Seul le chemin est essentiel, je me laisse découvrir ; le résultat est secondaire. Abandonner, renoncer à mes projets. Me laisser surprendre par mon corps, lui faire de la place. Oser ne plus contrôler, accueillir ce qui est là, ce qui vient à moi. Me laisser traverser par ce « çà » et laisser le « çà » s’intégrer à mon être. C’est un état « d’être » sans « vouloir ».

Suivre ma respiration

J’apprends à me laisser changer, à me laisser transformer dans ce flot d’émotions, de sensations, j’abandonne mes certitudes.

Je capte tout ce qui me traverse, je laisse se développer une certaine acuité intuitive. Je me laisse grandir au son des couleurs, des papiers déchirés, des odeurs, des bruits, des mouvements de mes mains.

C’est un mouvement de petites morts et de renaissances permanentes. C’est un chemin d’abandon pour découvrir mes territoires inconnus.

Oser laisser derrière soi la pensée raisonnante ; oser écouter les contrastes de ma nature profonde.

Laisser vivre l’inachevé, car c’est la porte secrète au voyage intérieur.

Didier Larboullet (inspiré par la lecture de « Entretiens avec Fabienne Verdier » qui est une peintre et calligraphe)

Ecrit à l’Île-Blanche, juillet 2010

 

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